Au mois de décembre à l'atelier 51, un voisin nous a offert un stock de papier récupéré d'une imprimerie et qui allait partir en déchetterie.
Un jour alors que je n'avais à ma disposition que ce stock de papier, quelques fonds de gouache et absolument aucun pinceaux, mais une furieuse envie de peindre, je me suis lancée sur les résonances de percussions dans une aventure nouvelle pour moi.
J'ai envie d'appeler cette expression "Emergence" car j'ai eu la sensation en cette fin d'année de mourir pour mieux émerger dans cette nouvelle naissance que je traverse en ce moment. Je crois que je n'ai pas fini d'explorer cette recherche, cette fouille archéologique à l'intérieur de moi même. Je pense même que "Le printemps des poètes" va permettre à ce bouillonnement interne de s'exprimer sous un grand jour.
Je ne sais pas si on devient autre, je crois juste que c'est se sentir en vie, ça fait du bien, et ça peut durer longtemps, ce n'est pas un passage vers un avenir meilleur, c'est l'état d'être vivant ;-)
RépondreSupprimerJe le ressens comme ça car à un moment je me disais "ah je change" et j'ai toujours l'impression de changer ... tout en restant le même. En fait, je résume en me disant que je suis juste devenu vivant.
Je pleure pour un petit rien, en joie ou en tristesse, à fleur de peau, mais je ne crois pas que cela soit un état de grâce qu'on appellerait naissance, car ça dure depuis un moment.
D'après la science officielle, on dirait que je suis en dépression, et qu'il serait urgent de détruire tout ça à grand coup de cachetons. Les êtres vivants font peur aux morts vivants ;-)