5.6.13

Le petit théâtre de papier

source wikipédia
Le kamishibai a suivi l'histoire du Japon depuis le VIIIe siècle1. Son origine véritable remonterait au XIIe siècle, époque à laquelle, dans les temples bouddhistes, les moines se servaient des emaki (rouleaux de dessins) pour transmettre des histoires à contenu moralisant à une audience généralement illettrée[réf. souhaitée].
Après un long endormissement, il a connu un renouveau à la fin du XIXe siècle avec l'apparition du cinéma au Japon, mais ce n'est qu'en 1923 qu'apparaît le premier kamishibai pour enfants, intitulé La Chauve-souris d'or (Ōgon Bat) et inspiré des mangas (mot désignant initialement les croquis burlesques créés par le peintre Hokusai au XVIIIe siècle)1.
Les années 1950 sont considérées comme l'âge d'or du kamishibai : près de 50 000 conteurs se produisaient alors dans tout le Japon2. Ōgon Bat était l'un des personnages les plus populaires, et de nombreuses histoires le mettant en scène étaient créées par divers auteurs2. Plusieurs grands mangakas débutèrent par le kamishibai, tels que Shigeru Mizuki, Gōseki Kojima ou Sampei Shirato2. Le kamishibai était alors parfois appelé gageki (画劇?), « théâtre en images »2. La télévision et les magazines hebdomadaires firent cependant disparaitre le kamishibai dans les années 19602.

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Aujourd'hui j'ai envie de parler ici un peu de cette pratique tellement présente en moi : la lecture à haute voix. Je suis un peu tombée dedans avec la maternité, même si les histoires m'ont toujours, d'autant que je m'en souvienne, fasciné. Bénévole pour la bibliothèque de mon village,  je lis régulièrement pour les enfants, des albums, des contes et dés que l'occasion s'en présente avec le théâtre Kamishibaï. 

Depuis une semaine, à l'occasion d'une action sur le développement durable et par l'intermédiaire de la bibliothèque départementale de prêt de Gironde, j'ai pu me promener en bibliothèque, à la crèche, à l'école, au centre de loisirs avec mon butaï et mes deux petites histoires qui parlent de graines. Je prend un plaisir non caché à jouer de ce petit théâtre de papier, que déjà je rêve de "mon butai", celui que je trimballerais partout sur mon vélo pour lire des histoires sur les marchés, dans la rue, dans les cafés... partout où il m'en serait possible. 

Cet après midi au centre de loisirs ca ressemblait à ça,











Je recommence demain avec le Relai d'Assistance Maternelle
et il me tarde déjà.

1 commentaire:

  1. Ha ben c'est le drôle d'objet que j'avais remarqué chez toi et dont j'ai oublié ensuite de te demander l'utilité! ;)Pas étonnée que ça te plaise autant :)

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